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Musique et Graphisme (1983) – Ensemble Aleph

Le document présenté ici est le catalogue d’une exposition de partitions graphiques qui a eu lieu à Issy-les-Moulineaux du 14 au 21 février 1983, dans le cadre de l’Atelier Musical dirigé alors par Sylvie Drouin.

L’Atelier Musical de la Ville d’Issy-les-Moulineaux était une structure communale indépendante dédiée à l’apprentissage musical pour les adultes : comités d’entreprises EDF, PTT/CNET, formations des enseignants.es des classes maternelles et primaires, cours collectifs d’instruments et de danse, semaines consacrées à la création en relation avec le Musée et le Centre d’art plastique de la ville, etc.

L’exposition a été réalisée par l’Ensemble Aleph, à cette époque jeune ensemble de musique contemporaine nouvellement créé par Dominique Clément (clarinette), Sylvie Drouin (piano), Monica Jordan (voix), Françoise Matringe (piano) et Christophe Roy (violoncelle). L’ensemble travaillait alors en étroite collaboration avec le compositeur Dan Lustgarten, qui a activement participé à l’élaboration de l’exposition et aux textes du catalogue.

L’Ensemble Aleph continue aujourd’hui d’exister en tant que collectif de solistes associés à la recherche de nouvelles relations possibles entre le son et le texte, le mouvement et la musique. Les 35 ans de l’Ensemble seront célébrés le 10 mars 2018 au Théâtre de l’Aquarium (Cartoucherie de Vincennes).

 


Disponible ici en pdf :
Musique et graphisme, catalogue d’exposition
à l’Atelier Musical de la Ville d’Issy-les-Moulineaux (1983)
(48p, A4 portrait, 25Mo)
 

 

 

La Documentation des nouvelles notations – Carl Bergstrœm-Nielsen

English text


 

La spécificité de la tradition musicale occidentale se caractérise par le fait que la musique est écrite sur une partition. Après 1945, des formes non-traditionnelles ont émergé, sur fond de changements dans la culture, la société, les croyances et les styles de vie. La “Notation graphique” est juste un concept parmi d’autres – certaines notations se présentent comme des dessins, mais il existe aussi de nombreux types de signes, de mises en page et d’utilisations d’expressions verbales.

Les bibliographies que j’ai pu accumuler à l’IIMA, International Improvised Music Archive, ont pour but de dresser une cartographie de la documentation de ce territoire, parmi d’autres ayant une relation avec l’improvisation. Le titre complet est “Pratique de l’improvisation expérimentale et notation”. Il s’agit d’une “bibliographie annotée”, et il existe à la fois un volume couvrant la période 1945-1999 et un volume sur la période suivante jusqu’à nos jours. À l’heure qu’il est, il y a plus de 115 saisies de document avec des résumés de leurs contenus. Cependant, ce nombre n’inclut pas les éditions publiées des œuvres, et aussi les collections d’éditeurs sur cette thématique et les anthologies.

Voir le site :
http://www.intuitivemusic.dk/iima/legno1uk.htm

Dans l’ensemble, les universités et leurs institutions voisines sont à l’origine de la recherche et de l’activité de publication, mais il convient de noter que dans beaucoup de cas le chercheur est aussi un compositeur ou un musicien en activité. Dans les années 1960, beaucoup d’œuvres ont été publiées dans un format papier à la fois en Europe et aux USA par des maisons d’édition commerciales multinationales – citons Stockhausen, Wolff et Cage, parmi tous ceux qui ont obtenu leur notoriété de cette manière. Plus récemment, le livre de Sauer, Notations 21, a mis en évidence l’intérêt que les compositeurs portent de nouveau à ces pratiques. Dans ma méthode pour référencer la bibliographie, cet ouvrage apparaît comme suit : Sauer (2009;E1) – E1 fait référence dans ce système à la catégorie des ouvrages généraux sur les nouvelles notations. Les expositions de nouvelles notations ont sans cesse été organisées depuis les années 1970 – plus de soixante ont été jusqu’à maintenant détectées et listées, certaines accompagnées de leurs catalogues (voir la catégorie K).

L’ouvrage de Cox (2008+2010;E1) offre une perspective historique : la notation a d’abord fonctionné comme un supplément à une tradition principalement orale en tant qu’aide mnémonique, comme dans les neumes du chant grégorien – plus tard la fonction de la notation est devenue un moyen de fabriquer un produit capable de circuler par le biais d’un marché. Puis, après l’invention de la reproduction mécanique, la notation standardisée n’a plus été le seul moyen de documenter la musique. C’est dans ce cadre que les compositeurs ont pu se sentir plus libre d’utiliser la notation pour rendre l’idée de l’œuvre plus limpide, tout en laissant le détail de la documentation de la performance aux médias électroniques et, pourrait-on ajouter, en laissant la production du détail de l’œuvre à l’interprète. Par la suite, déclare plus loin Cox, les technologies numériques et Internet ont facilité le partage de l’information, et aussi les échanges entre les domaines artistiques.

En consultant non seulement des éditions et des anthologies d’œuvres intégrales, mais aussi un nombre d’articles et de traités historiques, il est assez facile de prendre connaissance d’un grand nombre de différents types de nouvelles notations à l’aide d’extraits. Brindle (1986;H1) est un livre généraliste sur l’histoire de la musique contemporaine occidentale avec de nombreuses illustrations. Les deux ouvrages de Bosseur (1979;H1) + (2005;E1) présentent des objectifs similaires – le premier est un livre d’histoire de la musique, le second est consacré à la notation et apporte un supplément direct au premier. Il présente des exemples par ordre croissant d’ouverture. L’ouvrage de Karkoshka (1966;E1) et sa traduction anglaise (1972;E1) est un livre sur les notations – avec l’intérêt particulier de la présence, dans la dernière partie du livre, d’œuvres présentées dans leur intégralité.

Sauer (2009;E1) a déjà été mentionné comme une étude récente sur la production contemporaine dans ce domaine. Storesund (2016;G3.1) constitue une réflexion sur l’état avancé du développement du champ des œuvres ouvertes utilisant les nouvelles notations : l’accent est mis constamment sur la manière de réaliser de telles œuvres, qui requièrent la mise en place d’une pratique musicale plus tournée vers la co-créativité que celle utilisée traditionnellement. À partir des années 1990, l’improvisation est entrée de plus en plus dans les programmes d’études des conservatoires, et ainsi l’attention portée sur les œuvres qui utilisent des notations non traditionnelles en a été renouvelée. Le livre met à la disposition de tous les musiciens intéressés des informations internes aux pratiques et peut aussi servir de base pour l’enseignement. Un certain nombre d’“études de cas” aborde les défis et les dilemmes auxquels, dans neuf œuvres différentes, il faut faire face en tant que musicien interprète. Pour cinq de ces pièces, tous les matériels de jeu nécessaires sont mis à disposition, et parmi les compositeurs, il y a des “classiques” des années 1950, et aussi trois pièces écrites après 2000.

Un nombre considérable d’écrits décrivent certaines œuvres ou des compositeurs très connus. December 52 de Earle Brown est en tête de la liste. La grande collection de partitions graphiques, Treatise de Cardew est fréquemment jouée. Christian Wolff occupe un statut spécial avec son introduction de systèmes de répliques centrées sur l’interaction des interprètes. Avec la progression de la pratique de l’improvisation qui a suivie, cette idée est apparue comme une découverte novatrice. À peu près deux décades plus tard, le jeune Zorn a repris cet aspect dans ses pièces des années 1980 basées sur des jeux encore aujourd’hui fort appréciées.

À l’évidence, le domaine commun entre les arts plastiques et la notation musicale a aussi ses auteurs consacrés. Buj (2014;E1) s’est consacré à établir les rapports entre les deux mondes, dans une investigation sur l’importance des formes circulaires dans les notations graphiques.

Dans la littérature sur les nouvelles notations, on peut trouver de nombreux types d’énoncé : des présentations, des exposés promotionnels, des débats, des élaborations historiques, des théories, de la philosophie, des liens avec la pratique. Afin de réduire l’immense complexité induite par la contemplation d’une bibliothèque dans sa totalité, la bibliographie présente des synthèses plus longues que les titres, mais qui évitent de présenter le contenu intégral des ouvrages, en essayant de capturer certains de leurs aspects essentiels et les mots-clés qui les caractérisent, tout ce qui est susceptible de faciliter le périple du chercheur.

 

 

Itinéraire entre "Constellation Scores" et "Schème moteur"

une halte sur un trajet en cours
effaçant les frontières entre les modes de perception
une réponse
composant en couleurs et lumière
couvrir le champ des expériences
atteindre des textures d’expériences normalement cachées
une halte
peignant en son
inventions libres, immédiates
Les couleurs, projetées en vidéo ou peintes sur toile, servent fréquemment
de point de départ aux improvisations musicales
une réponse à la volonté constante de Dominique Répécaud
de couvrir le champ des expressions sonores actuelles
effaçant
passant, entre autre, par les musiques expérimentales écrites
Les expériences visuelles et auditives s’échangent l’une l’autre
inscrites sur support
s’influencent mutuellement
et donc, effaçant les frontières entre les modes de perception
afin d’atteindre des textures d’expériences
Les expériences visuelles et auditives s’échangent l’une l’autre, s’influencent mutuellement
une réponse à la volonté constante
effaçant les frontières
Le concert de l’ensemble Ultim’Asonata au festival Musique Action 2017 à Vandœuvre-lès-Nancy, une halte sur un trajet en cours, est une réponse à la volonté constante de Dominique Répécaud de couvrir le champ des expressions sonores actuelles passant, entre autre, par les musiques expérimentales écrites ou d’inventions libres, immédiates, et celles, électroacoustiques, inscrites sur support pour une diffusion “haut parlante”.
La pratique de Rob Mazurek joue de la combinaison mouvante du son et de l’image créant ainsi des composites audio-visuels. Les expériences visuelles et auditives s’échangent l’une l’autre, s’influencent mutuellement. Les couleurs, projetées en vidéo ou peintes sur toile, servent fréquemment de point de départ aux impr1ovisations musicales. À l’opposé un son audible fait clignoter la lumière dans Music for Shattered Light Box and 7 Posters, ou encore, le projet multimédia Soundlight-1, permet au jeu de cornet de Mazurek d’apparaître comme des formes et couleurs mouvantes sur écran.
Dans ce large cadre il a provoqué la rencontre entre l’ensemble Ultim’Asonata, partenaire de longue date de sa démarche, et Alain Savouret, musicien expérimental (composition, improvisation libre, maîtrise d’œuvre…).
Ses dernières expositions à Chicago (The Shaping Light) et Marfa, Texas (Marfa Loops, Shouts and Hollers) combinent peinture, sculpture (lumineuse) et donc, effaçant les frontières entre les modes de perception afin d’atteindre des textures d’expériences normalement cachées. Mazurek cherche la synesthésie : peignant en son, composant en couleurs et lumière, peut-il dépasser les barrières entre chaque sens ?
musicien expérimental
les expériences visuelles et auditives s’échangent l’une l’autre,
volonté
s’influencent mutuellement
une halte
effaçant les frontières

 

 

Alain Savouret – « Schème Moteur »,
et l’ensemble Ultim’Asonata

 
Le concert de l’ensemble Ultim’Asonata au festival Musique Action 2017 à Vandœuvre-lès-Nancy, une halte sur un trajet en cours, est une réponse à la volonté constante de Dominique Répécaud de couvrir le champ des expressions sonores actuelles passant, entre autre, par les musiques expérimentales écrites ou d’inventions libres, immédiates, et celles, électroacoustiques, inscrites sur support pour une diffusion “haut parlante”. Dans ce large cadre il a provoqué la rencontre entre l’ensemble Ultim’Asonata, partenaire de longue date de sa démarche, et Alain Savouret, musicien expérimental (composition, improvisation libre, maîtrise d’œuvre…).
Rob Mazurek, exposition à l’URDLA
(Villeurbanne, 2017).

La pratique de Rob Mazurek joue de la combinaison mouvante du son et de l’image créant ainsi des composites audio-visuels. Les expériences visuelles et auditives s’échangent l’une l’autre, s’influencent mutuellement. Les couleurs, projetées en vidéo ou peintes sur toile, servent fréquemment de point de départ aux improvisations musicales. À l’opposé un son audible fait clignoter la lumière dans Music for Shattered Light Box and 7 Posters, ou encore, le projet multimédia Soundlight-1, permet au jeu de cornet de Mazurek d’apparaître comme des formes et couleurs mouvantes sur écran.
Ses dernières expositions à Chicago (The Shaping Light) et Marfa, Texas (Marfa Loops, Shouts and Hollers) combinent peinture, sculpture (lumineuse) et donc, effaçant les frontières entre les modes de perception afin d’atteindre des textures d’expériences normalement cachées. Mazurek cherche la synesthésie : peignant en son, composant en couleurs et lumière, peut-il dépasser les barrières entre chaque sens ?

 

 

Itinéraire entre "Dedalus" et "Miribel"

 

AMD de Miribel – Claire Ségui
Lors du stage « complètement timbrés » à l’Académie de Musique et de Danse de Miribel, les élèves avaient à réaliser un extrait de Treatise de Cardew dans des groupes de 3 ou 4.

Ensemble Dedalus – Didier Aschour
Finalement, chacun a interprété les symboles en fonction de ses idées musicales. Cela pouvait concerner un type de son pour certains, un registre ou un mode de jeu pour d’autres. Les variations de symboles, par contre unifièrent les différentes interprétations en se rapportant à des durées ou des dynamiques communes.

AMD-CS
Une partie du stage était consacré au fait d’apprivoiser et de s’approprier des outils du son amplifié : micro, ampli, pédale de loop, pédale d’effet.

EDed-DA
Dès le début, Carole Rieussec, seule à jouer d’un “instrument” électro-acoustique a pris le parti de réaliser cette ligne.

AMD-CS
La consigne était : « inventez ensemble une petite pièce de musique au départ de cette partition, vous avez 15 minutes. ».

EDed-DA
Nous avons interprétés les chiffres comme nombre de répétitions d’un accord, donc cela a conditionné certaines durées. Pour certaines pages, des proportions spatiales nous ont semblé mériter d’être respectées précisément et nous avons fixé des unités de temps.

 

 

Contributeur·ices – Édition 2017

Liste des contributrices et contributeurs
Édition 2017, « Partitions Graphiques »

 

Nous souhaitons remercier les personnes qui ont aidé de manière bénévole à la production de cette nouvelle Édition « Partitions graphiques » en tant que lecteurs, lectrices et correctrices, correcteurs : Anne Baby, Cécile Guiller, Nancy François, Monica Jordan, Pascal Pariaud, Gérald Venturi. Merci à Christian Lhopital pour sa contribution à la présentation graphique de la carte.

 

La production de l’Édition 2017 a été réalisée par Samuel Chagnard, Jean-Charles François et Nicolas Sidoroff.

 

Didier Aschour, guitariste et compositeur qui vit à Montpellier. Soliste engagé dans la musique contemporaine, il a créé de nombreuses œuvres. Il développe un répertoire original tant dans ses travaux sur les musiques microtonales que sur la musique expérimentale. En 1996, il fonde l’ensemble Dedalus consacré aux partitions à instrumentation libre et à la musique minimaliste. En 2007, il rejoint le collectif du Festival Sonorités à Montpellier. Il fait partie du comité de rédaction de la revue Revue&Corrigée.
didier.aschour.free.fr

Elaine Barkin, compositrice, essayiste et performer vivant à Los Angeles (Californie). Elle a enseigné au Queens College (1964-70), à l’Université de Michigan (1970-74), Princeton (1974) et UCLA (1974-97). Elle est membre fondatrice de la publication Open Space et a beaucoup contribué au développement de Perspectives of New Music en tant qu’éditeur et auteur de nombreux articles.
elainerb[chez]ucla.edu

Carl Bergstrœm-Nielsen, compositeur, improvisateur, musicothérapeute. Il enseigne à l’Université de Aalborg au Danemark la musique intuitive et la notation graphique. Il est membre de l’Intuitive Music Group depuis 1990. Depuis 2002, il a développé l’International Improvised Music Archive.
intuitivemusic.dk

Samuel Chagnard, musicien, membre de PaaLabRes, formateur au Cefedem Auvergne Rhône-Alpes, doctorant au Centre Max Weber, équipe « Dispositions, pouvoirs, cultures, socialisations ».
Socialisation(s) musicale(s)

Dominique Clément, compositeur, clarinettiste, membre de l’Ensemble Aleph, directeur adjoint du Cefedem Auvergne Rhône-Alpes.
clementdomi@gmail.com

Jürgen De Blonde, compositeur, artiste sonore depuis plus de 25 ans. Il vit à Gand en Belgique, où il fait partie de l’équipe artistique d’Aifoon. Il a une large ouverture vers toutes sortes de sons et en particulier pour les sons décalés. Instrumentiste multiple jouant dans un large éventail de styles, mais jamais un virtuose à la technique hardcore. Il est versatile et ludique et il aime l’expérimentation et l’improvisation.
aifoon.org

Guillaume Dussably, musicien, spécialiste de la production et des musiques électroniques. Il compose pour la danse, le théâtre, la vidéo. Par ailleurs il est musicien “live” électronique spécialiste de la synthèse sonore dans plusieurs projets musicaux. Il enseigne à l’ENM de Villeurbanne et au Cefedem AuRA.
tangram.asteroache.com

Jean-Charles François, percussionniste, compositeur, membre de PaaLabRes, du trio d’improvisation PFL Traject et de l’Ensemble Aleph.
jeancharles.francois[chez]orange.fr

Bastien Gallet, enseigne la philosophie et la théorie des arts à la Haute école des arts du Rhin. Il a été producteur à France Culture, rédacteur en chef de la revue Musica Falsa et directeur du festival Archipel. Il fut pensionnaire à l’Académie de France à Rome (Villa Médicis) et membre du DICRéAM. Il fut à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon responsable du projet de recherche La Forme des idées. Il dirige aujourd’hui les éditions MF. Son travail est philosophique et romanesque. Il est l’auteur de romans, de livrets d’opéra et de plusieurs essais sur la musique et les arts visuels.

Laurent Grappe, compositeur, musicien. Son travail sur la poésie du son enregistré l’a conduit à composer un certain nombre de pièces électroacoustiques pour lesquelles il crée systématiquement un dispositif spécifique permettant une « mise en scène » du son, que ce soit en direct ou enregistré en amont. Dans ses propositions, il fait intervenir des comédiens, musiciens, plasticiens, voire le public même.
grappelau[chez]gmail.com

Charlène Guillot, musicienne, flûtiste et pianiste, elle a obtenu le DUMI au CFMI de Lyon et poursuit ces études de Master.
charlene.guillot4225[chez]laposte.net

David Gutkin, chercheur musicologue, spécialiste des musiques américaines et européennes du XXe siècle, avec une spécialisation dans les technologies et médiations de la musique (de la notation à la télévision). Il enseigne à l’Université Columbia, New York. Ses intérêts particuliers se portent sur l’opéra et le théâtre musical, l’improvisation expérimentale et le free jazz, la composition post 1945 (sérialisme, minimalisme, spectralisme) et la musique populaire américaine des 40 dernières années.
music.columbia.edu

Claire Haranger-Segui, musicienne éclectique, enseigne à l’Académie Musique et Danse de Miribel et au Cefedem Auvergne Rhône-Alpes.
clairesegui[chez]gmail.com

Collectif Ishtar, créé en 1993. « Le Collectif Ishtar » regroupe des artistes engagés dans les pratiques artistiques expérimentales pluridisciplinaires de l’improvisation libre. Il a toujours développé des projets pluridisciplinaires, invitant des musiciens, de nombreux danseurs, poètes, vidéastes et cinéastes. Il a aussi travaillé sur la question de l’espace de représentation. Le Collectif est basé à Bourg-en-Bresse (Ain). Il est composé de Benoît Cancoin, contrebasse, Tony Di Napoli, pierres sonores / installations, Eddy Kowalski, saxophone et Xavier Saïki, guitares, objets.
collectif.ishtar.free.fr

Monica Jordan, après des études de piano et musicologie au conservatoire de Bucarest, elle obtient les prix d’analyse et d’esthétique au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Titulaire d’une maîtrise d’ethnomusicologie, elle se perfectionne en chant avec Rita Streich, Sena Jurinac, Cathy Berberian, et est lauréate du concours international Gaudeamus de Rotterdam. Elle a enseigné l’analyse de la musique contemporaine à l’École nationale de musique de Créteil. Membre fondatrice de l’Ensemble Aleph. Interprète des classiques du XXe siècle (Berio, Scelsi, Cage, Kurtág, Kagel, Xenakis, Aperghis, Stockhausen), elle effectue, en collaboration avec des compositeurs, des recherches dans le domaine des techniques vocales liées à l’électroacoustique et au théâtre musical.
monica.haffner[chez]gmail.com

Étienne Lamaison, clarinettiste et titulaire d’un Doctorat en Interprétation musicale de l’Université d’Évora (Portugal). Sa thèse s’intéresse à l’interprétation des partitions graphiques non procédurales, c’est-à-dire, celles pour lesquelles ni une temporalité ni un sens de lecture n’est imposée par leur auteur. Il enseigne au Pôle Supérieur de Nantes.
elamaison[chez]sapo.pt

Gilles Laval, musicien, membre de PaaLabRes, du trio d’improvisation PFL Traject, responsable du département rock à l’ENM de Villeurbanne.
gilleslaval[at]free.fr

Noémi Lefebvre, auteur d’une thèse de science politique sur l’enseignement musical et les idéologies nationales en Allemagne et en France (1994), elle s’intéresse, dans le cadre de ses recherches comme dans l’écriture, à la rencontre entre idées politiques et idées sur l’art. Elle responsable du Centre d’études sur l’enseignement et les pratiques musicales au Cefedem AuRA. Elle a publié trois romans. Elle est aussi l’auteur de deux essais sur Maurice Fleuret et Marcel Landowski.
blogs.mediapart.fr/noemi-lefebvre

Christian Lhopital, depuis plus d’une trentaine d’années, il élabore une œuvre fondée essentiellement sur la pratique du dessin, qu’il soit couché sur papier, sur toile ou déployé sur de larges surfaces murales. Il fait naître de ses compositions fluides et complexes un univers foisonnant et poétique, marquée par l’enfance et ses figures récurrentes prenant parfois la forme de projections mentales dont on ne sait si elles procèdent du rêve ou du cauchemar. Le travail de Christian Lhopital paraît animé par la conviction profonde que le dessin recèle un champ infini de possibles et qu’en choisissant de l’exprimer selon de multiples procédés techniques, celui-ci permet les visions les plus personnelles, au confluent de l’intime et d’un questionnement universel sur la condition humaine.
www.dda-ra.org/LHOPITAL

Frederico Llach, musicien de jazz et compositeur classique, originaire de Buenos Aires qui vit en Californie. Sa création musicale combine l’atmosphère intime des concerts avec l’énergie de la musique populaire. Sa palette sonore a été changée radicalement par son expérience des synthétiseurs modulaires et les technologies électroniques, ce qui a influencé ses pièces acoustiques. Il finit ses études de doctorat à l’Université de Californie Santa Barbara et il est le directeur du Now Hear Ensemble.
fredericollach.com

Lucie Marchais, est une jeune dessinatrice originaire du bassin d’Arcachon. Passionnée par le dessin et la musique, elle a trouvé en l’animation un art permettant de concilier les deux. Elle est diplômée à l’école Emile Cohl, et travaille désormais dans le domaine de l’animation 2D. Après une escale en Thaïlande où elle a travaillé en tant qu’animatrice à Cartoon Network, elle est à présent basée sur Lyon où elle continue de développer son univers graphique autour de thématiques anthropologiques inspirées par différentes civilisations.
lucie-marchais.com

Frédéric Mathevet, plasticien et compositeur. Chercheur associé à l’ACTE (UMR 8218) à Paris I (CNRS). Docteur es arts, il est co-rédacteur en chef de la revue en ligne L’Autre Musique et du laboratoire du même nom qui entremêle chercheurs et praticiens dans un acte créatif libéré et porteur. Plasticien et poéticien ouvert à tout polymorphisme, à toute mutabilité, il se définit lui-même comme un « bricoleur » enchevêtrant les supports qu’ils soient numériques, picturaux ou sonores.
mathevetfrederic.bandcamp.com

Rob Mazurek, compositeur électroacoustique, improvisateur, cornettiste, artiste multimédia. Il a d’abord émergé de la scène musicale créative du Chicago des années 1990 et est devenu un explorateur du monde sonore dans une multitude de contextes stylistiques. Mazurek est membre (entre autres) du Exploring Star Orchestra, du Chicago Underground, et du São Paulo Underground.
robmazurek.com

Julie Mehretu, artiste plasticienne originaire d’Éthiopie. Les peintures et dessins de Mehretu se réfèrent à des éléments de cartographie et d’architecture, pour accéder à une complexité calligraphique qui ressemble aux atmosphères turbulentes et aux réseaux sociaux de grande densité. Son œuvre s’inscrit dans l’histoire de l’art non objectif – du Constructivisme au Futurisme – posant les questions contemporaines sur les rapports entre les impulsions utopiques et l’abstraction. Elle travaille et vit à Berlin.

Pierre-Stéphane Meugé, saxophoniste et compositeur, il a fait ses études au Conservatoire de Strasbourg. Il est le premier professeur de saxophone aux Cours d’été de Darmstadt (1988-1994). Fondateur du Quatuor XASAX et soliste au Klangforum Wien (1994-1998), il devient le soliste de l’Ensemble 2e2m. Il enseigne le saxophone et la musique de chambre à la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU) et mène une intense activité de soliste dans de nombreux pays (Russie, Japon, U.S.A., Indonésie, Ukraine).
psmeuge[chez]wanadoo.fr

Alexander Ness vit et enseigne à San Francisco. Pour son plaisir, il produit des œuvres dans divers domaines artistiques et la musique. Ses œuvres sont présentées localement (par exemple à l’Artists’ Television Access et au Center for New Music) et à l’étranger (récemment en Italie au Composit Festival, Rieti, et en Israël au Herzliya Museum of Contemporary Art). Il aime collaborer avec des amis et des étrangers. Il a eu la chance de travailler avec un certain nombre de compositeurs : Yoni Niv, André Mestre, Caroline Mallonée, Jim Altieri et Sam Pluta. Il s’intéresse à explorer les intersections singulières entre la méditation bouddhiste, et la résolution d’énigmes et de problèmes de math.
nesssoftware.com

Yoni Niv, compositeur, artiste sonore et théoricien. Il écrit des compositions acoustiques et électroacoustiques qui intègrent un large éventail de pratiques liées à la performance, souvent en collaborant avec des artistes travaillant dans différents médias. Sa musique est jouée par des ensembles reconnus de musique contemporaine, tels que KNM Berlin, International Music Ensemble (ICE) et le quatuor JACK  et ses installations sonores ont été exposées dans des musées et des galleries en Israël et à l’étranger. Yoni a un doctorat en composition et théorie de la New York University. Il enseigne actuellement la composition à la Musrara School of art, et à la Basis Art School en Israël. Il est le co-directeur de l’ensemble Musica Nova en Israël et le co-fondateur du programme d’études « sound art and experimental music » à la Musrara School of art.
yoniniv.org

Pascal Pariaud, instrumentiste, souffleur de tuyaux, chanteur et chef de chœur, improvisateur, prof à l’ENM de Villeurbanne, membre de PaaLabRes, membre de PFL-Traject, d’un duo de Poésie sonore et de divers ensembles sur instruments anciens.
pascalpariaud[ché]gmail.com

David Samas, compositeur, curateur, artiste conceptuel, créateur d’instruments et sculpteur social vivant à San Francisco. Ses peintures font partie de la collection permanente Di Rosa et sont exposées aux galeries Diego Rivera et Canessa. Il a joué dans de nombreux lieux dans la baie de San Francisco. David a été le curateur de plusieurs expositions et de festivals de musique. Il est directeur de l’association Thingmajigs (Oakland) pour le développement culturel dans la communauté. David écrit de façon régulière des partitions non conventionnelles pour le Cardew Choir, ROVA, le Gamelan Encinal et pour son propre collectif d’inventeurs Pet the Tiger.
bayimproviser.com/david-samas

Xavier Saïki, guitariste, improvisateur, basé dans l’Ain. Il travaille le son, la matière brute et les phénomènes acoustiques ; le moment présent, la fragilité, la densité empilée, et le presque rien. Il utilise principalement la guitare préparée, qu’elle soit électrique ou acoustique, ainsi que d’autres dispositifs électroacoustiques de sa fabrication. Il est membre du Collectif Ishtar (voir ci-dessus) et de « la Tribu hérisson ».
collectif.ishtar.free.fr

Matthieu Saladin, artiste et musicien, vit et travaille à Paris. Sa pratique s’inscrit dans une approche conceptuelle de l’art, réfléchissant, à travers un usage récurrent du son, sur la production des espaces, l’histoire des formes et des processus de création, ainsi que sur les rapports entre art et société du point de vue économique et politique. Elle prend aussi bien la forme d’installations sonores et de performances que de publications (livres, disques), de vidéos et de créations de logiciels. Il est maître de conférences en arts sonores à l’université Paris 8. Sa recherche théorique porte principalement sur l’art sonore et les musiques expérimentales.
matthieusaladin.org

Alain Savouret, compositeur de musiques électroacoustiques, instrumentales, ainsi que d’œuvres pédagogiques. Il s’intéresse à la matière sonore, à la virtuosité au clavier, à l’économie du matériau compositionnel ainsi qu’à l’improvisation. Il développe, à partir de 1987, le concept de « maîtrise d’œuvre », opération musicale menée sur une longue période avec les acteurs de la vie locale et leur patrimoine sonore pour une unique représentation. De 1992 à 2007, il enseigne au Conservatoire de Paris et crée la classe d’improvisation générative, classe expérimentale et interdisciplinaire. Il développe ainsi une pensée et une pratique musicales s’appuyant sur l’« auralité » (du latin auris : oreille), dans une perspective qu’il nomme « phonoculturelle ».
cdmc.asso.fr/biographies/savouret-alain

Nicolas Sidoroff, musicien->militant<-chercheur, entre autre membre de PaaLabRes, formateur au Cefedem Auvergne Rhône-Alpes, webm@ster de ce site, etc…

John Tilbury, pianiste vivant en Angleterre. Il est considéré comme l’interprète majeur de la musique de Morton Feldman. Membre du groupe d’improvisation AMM depuis 1980. Pendant les années 1960 il a été associé avec le compositeur Cornelius Cardew et un membre du Scratch Orchestra. Auteur d’un livre très important sur Cardew mêlant informations biographiques avec des analyses des compositions et des idées philosophiques.

Gérald Venturi, musicien, membre de PaaLabRes, enseignant à l’ENM de Villeurbanne.
gerald.venturi[chez]gmail.com

Léa Vernet, musicienne, étudie le hautbois en vue de l’obtention d’un DEM.
lea-vrnt[at]hotmail.fr

Christopher Williams, compositeur, improvisateur, contrebassiste. Il est un voyageur sur le continuum du corps-esprit dans le domaine de la musique. Originaire de Californie, il vit actuellement à Berlin. Sa recherche porte sur l’improvisation, la notation et le feedback entre la pensée, la perception et l’action dans la musique expérimentale.
christopherisnow.com