Guide de la Quatrième Edition

 

Accéder au Editorial de la quatrième édition

Accéder au Contributeurs – Contributrices de la quatrième édition 2025


English

Access to the English translation: Guide to the Fourth Edition 2025 Edition

Access to Editorial- English


 

Guide de la quatrième édition PaaLabRes,
« Rendre compte des pratiques »

Sommaire :

Page d’accueil
Contributions
Remerciements
Liste des contributeurs et contributrices de l’édition 2025, « Rendre compte des pratiques »
 


Page d’accueil

La photo initiale de la page d’accueil est un moellon prise par Yves Favier.

Les graphismes qui apparaissent par-dessus cette photo ont été réalisés par Leonie Sens.

Si on déplace le curseur sur la photo apparaissent 6 feuilles représentant des catégories donnant accès aux contributions :

  1. Al(t)er/Retour. Cette catégorie concerne les allers et retours d’artistes entre l’Afrique et le reste du monde. Elle contient pour l’instant trois contributions.
  2. InDisciplines – Flux. Les interrelations entre disciplines artistiques qui tendent dans les formes improvisées à être « indisciplinées ». Pour l’instant cette catégorie contient deux contributions qui abordent les relations entre la danse et l’environnement et entre la danse et la musique.
  3. Fabuler – EnQuête. La recherche artistique allant de la formalisation universitaire à des démarches plus informelles. Cette catégorie ne comporte pour l’instant qu’un seul article.
  4. Fabrique-à-dispositifs. Il y a trois articles dans cette catégorie qui porte sur l’élaboration de situations à partir d’un contexte particulier mettant les personnes qui y participent dans des démarches d’invention de leur pratique.
  5. BidOuille – Électro. Deux articles portent sur l’utilisation des technologies électroniques et numériques dans des pratiques artistiques.
  6. Trajets. Cette catégorie concerne des projets qui se déroulent dans des lieux plus ou moins éloignés et impliquent pour les personnes qui y participent des voyages permettant la réflexion avant, après ou entre les actions se déroulant sur les différents lieux. Les contributions de cette catégorie sont en projet.

Trois noms (Éditorial, Guide, Activités) apparaissent en bas à droite de l’écran. En cliquant dessus, ils donnent accès a) à l’éditorial de la quatrième édition et à la liste des contributeurs, b) au guide d’utilisation de cette édition et c) aux activités des membres du collectif PaaLabRes depuis 2021.

En faisant passer le curseur sur une des feuilles des 6 catégories fait pousser un bouquet de feuilles plus petites, certaines contenant les initiales des contributeurs. Pour avoir une idée plus précise de chaque contribution, il suffit d’amener le curseur sur une des feuilles avec des initiales, une bulle d’information apparaît. Vous pouvez ensuite cliquer dessus si vous voulez voir cette contribution.
 

Contributions

Al(t)er/Retour :

  1. DMK : « Interview de Djely Madi Kouyaté ». Interviews du musicien guinéen Djely Madi Kouyaté par Jean-Charles François et Nicolas Sidoroff en présence d’Olivier François, Paris (2022-2023). Parcours d’un griot, joueur de balafon, qui a grandi dans un village en Guinée, joué dans l’ensemble Kotéba en Côte d’Ivoire en tournant en Afrique et en Europe, puis s’est installé à Paris en participant à de nombreux groupes de musiques africaines.
  2. LL : Lukas Ligeti, « Instruments secrets, destinations secrètes », traduction d’un article publié en anglais dans Arcana II, Musicians on Music, (John Zorn ed. 2007). Récit très détaillé de sa pratique de la batterie et de la musique électronique en Afrique (Côte d’Ivoire, l’ensemble Beta Foly, Zimbabwe, Mozambique, Burkina Faso) et de ses compositions pour ensembles de musique contemporaine (Amadinda Percussion Group, Budapest et London Sinfonietta).
  3. FK : Jean-Charles François, « Commentaires sur le livre de Famoudou Konaté, Mémoires d’un musicien africain, Ma vie – mon djembé – ma culture ». Famoudou Konaté est un joueur de djembé internationalement reconnu et qui a écrit ce livre (publié en français en 2022) en collaboration avec Thomas Ott, qui « a été professeur universitaire de pédagogie musicale à Berlin ».

 
InDisciplines – Flux :

  1. BW : « Rencontre autour de la ferme du Body Weather (la période 1985-90), Entretien avec Katerina Bakatsaki, Oguri et Christine Quoiraud (avec la participation de Jean-Charles François et Nicolas Sidoroff pour PaaLabRes) ». Récit de la création par Min Tanaka de la ferme au Japon et des rapports entre la danse et l’environnement, entre la danse et la musique dans le cadre du concept de « Body Weather », c’est-à-dire comme le temps météorologique, le corps qui change de manière continuelle. Pour les trois protagonistes, la rencontre avec Min Tanaka et la création de la ferme du Body Weather ont été des évènements majeurs pendant leur jeunesse, dont chacune et chacun se souvient à leur manière. Cet élément fondateur a donné lieu par la suite chez elles et lui à des parcours de vie différents, mais pourtant prolongeant avec une grande continuité la philosophie initiale de Tanaka.
  2. EP/LG : Emmanuelle Pépin et Lionel Garcin, « LE SON – l’écoute – LE GESTE dans l’improvisation », vidéo de la conférence/performance qui a eu lieu au Cefedem AuRA en janvier 2023. En addition, nous publions les textes d’Emmanuelle utilisés comme base lors de cette conférence, le texte effectivement prononcé pendant la performance, et la transcription des débats avec les étudiants et enseignants du Cefedem à l’issue de cette performance.

 
Fabuler – EnQuête :

  1. NS/JCF : Jean-Charles François et Nicolas Sidoroff, « Une situation de mise en pratique collective en vue d’ouvrir un débat significatif ». Atelier animé par les deux auteurs dans le cadre du séminaire-atelier sur les partitions graphiques « Partitions #3 “Donner-ordonner” » de l’Autre musique (Institut ACTE, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), le 14 mars 2018 organisé par Frédéric Mathevet et Gérard Pelé. Trois journées d’études avaient été organisées à Paris dans le courant de l’année 2017-18. L’article contient la transcription des propos tenus pendant l’atelier, des extraits audio des improvisations collectives, et des commentaires par les deux auteurs.

 
Fabrique-à-dispositifs :

  1. KH : Karine Hahn « L’épisode du métronome », extrait de sa thèse de doctorat en sociologie « Les pratiques (ré)sonnantes du territoire de Dieulefit, Drôme : une autre manière de faire la musique » (2023). Une description des pratiques démocratiques de la fanfare Tapacymbal dans le cadre de l’école de musique du Caem à Dieulefit.
  2. LC : « Le Conte du “Conte” », compte-rendu de la création du spectacle « Le Conte d’un futur commun » par Louis Clément (initiateur du projet), Delphine Descombin (conteuse), Yovan Girard (musique) et Maxime Hurdequint (dessins). Les textes sont le résultat de quatre interviews séparées de chaque artiste réalisé en 2023 par Nicolas Sidoroff et Jean-Charles François.
  3. GSC : « Création Collective Nomade », projet de l’Orchestre National Urbain (direction artistique Giacomo Spica Capobianco) dans le cadre de la Biennale Hors Norme 2023 au Grandes voisines, CNSMD de Lyon, Université Lyon II. Rencontres et médiations entre des jeunes réfugiés et des étudiants du conservatoire et de l’université autour de pratiques artistiques (musique, danse, peinture) mises en commun. Comptes-rendus de Joris Cintéro et Jean-Charles François, avec une vidéo de Giacomo Spica Capobianco et Sébastien Leborgne.

 
Bidouille – Électro :

  1. C/G : Rencontre avec Vincent Raphaël Carinola et Jean Geoffroy en février 2023 (avec Nicolas Sidoroff and Jean-Charles François pour PaaLabRes). La discussion a porté sur leur collaboration autour de deux pièces de Carinola : Toucher et Virtual Rhizome. La contribution est accompagné d’un article des deux mêmes auteurs traduit de l’anglais : « Espaces notationnels et œuvres interactives ».
  2. WB : Warren Burt, « Comment le passé a le don de vous rattraper, ou la démocratisation de l’informatique musicale, dix ans après ». Récit des transformations technologiques au cours d’une vie (de 1967 à aujourd’hui) consacrée à l’impertinence en musique et l’accès démocratique à la musique électroacoustique.

 

Remerciements

Nous souhaitons remercier les personnes qui ont aidé de manière bénévole à la production de cette nouvelle Édition « Rendre compte des pratiques ».

Réalisation de l’édition « Rendre compte des pratiques » : Jean-Charles François et Nicolas Sidoroff, avec l’aide de Anan Atoyama, Samuel Chagnard, Karine Hahn, Gilles Laval et Pascal Pariaud.

Traductions : Jean-Charles François avec l’aide de Deepl (version gratuite) et Jacques Moreau. Merci à Anne-Lise François, Emilie McBain et Alison Woolley pour leurs relectures des traductions en anglais. Merci à Guillaume Dussably et Monica Jordan pour leurs relectures des textes en français.

Transcriptions des interviews : Jean-Charles François avec l’aide de Buzz. Merci à Christine Quoiraud pour son aide dans la transcription des interviews concernant la ferme du Body Weather. Merci à Samuel Chagnard pour la transcription des discussions des étudiants du Cefedem avec Emmanuelle Pépin et Lionel Garcin.

Vidéo : Merci à Ralph Marcon et Nicolas Sidoroff pour la réalisation de la captation vidéo de la conférence/performance d’Emmanuelle Pépin et Lionel Garcin. Cette vidéo a été éditée par Jean-Charles François, le son par Samuel Chagnard.

La page d’accueil : Remerciements à Leonie Sens pour la présentation graphique de la page d’accueil et à Yves Favier pour la photo du moellon.

 


Liste des contributeurs et contributrices de l’édition 2025,
« Rendre compte des pratiques »

Katerina Bakatsaki

Katerina Bakatsaki est une danseuse, chorégraphe et enseignante qui travaille à Amsterdam. Son travail est issu du Body Weather Laboratory, fondé par Min Tanaka et développé au sein de la Maï-juku Performance Company au Japon, à laquelle Katerina a été attachée de façon permanente de 1986 à 1993. Dès 1996, elle fonde le BWL Amsterdam avec Frank van de Ven, danseur, performer. Elle enseigne également à l’École pour le développement de la nouvelle danse de l’École de théâtre de l’École des arts d’Amsterdam.

kat.bwa@xs4all.nl]
 

Warren Burt

Warren Burt est un compositeur australien d’origine américaine. Il est aussi performeur, artiste vidéo, poète sonore, écrivain, constructeur d’instruments électroniques et acoustiques et d’autres choses encore. Il enseigne au Box Hill Institute, Melbourne. Il est connu pour composer dans une grande variété de nouveaux styles musicaux, allant de la musique acoustique à la musique électroacoustique, en passant par les installations d’art sonore et la musique textuelle.

warrenburt.com
waburt@melbourne.dialix.com.au
 

Vincent-Raphaël Carinola

Vincent-Raphaël Carinola reçoit l’essentiel de sa formation musicale au CRR de Toulouse, puis au CNSMD de Lyon, auprès de Philippe Manoury et Denis Lorrain. Il écrit des œuvres pour des formations instrumentales avec ou sans dispositif électroacoustique, des œuvres acousmatiques, pour la scène, des installations, etc. Ses œuvres sont résultat d’une étroite complicité avec des amis musiciens et des ensembles très engagés. Docteur en Musicologie, il enseigne la composition associée aux nouvelles technologies à l’École Supérieure de Musique Bourgogne-Franche-Comté et à l’Université de Saint-Étienne. Il a récemment publié Composition, technologies et nouveaux agencements des catégories musicales aux Presses Universitaires de Saint-Étienne.

vrcarinola.com
vr.carinola@gmail.com
 

Joris Cintéro

Joris Cintéro est docteur en Sciences de l’éducation et de la formation. Ses travaux s’intéressent aux processus de construction et de mise en œuvre de l’action publique territorialisée ainsi qu’à leurs effets sur le travail des enseignants dans les secteurs culturels et scolaires. Il est actuellement professeur de sciences de l’éducation au CNSMD de Lyon, chargé de cours à l’Université Lumière Lyon 2 et à l’Université Jean Monnet Saint-Etienne.

Université Lyon 2
joris.cintero@cnsmd-lyon.fr
 

Louis Clément

Louis Clément est diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Architecture Paris Val de Seine. Il s’intéresse à la vidéo projection et au mapping depuis 2013 et crée « For L » avec le compositeur Dominique Clément, une scénographie vidéo audio réactive qui fera le tour de l’Europe. Il réfléchit à l’implication du public avec l’installation MicroMesoMacro et TheLiveDrawingProject. Depuis 2015, Louis réalise des œuvres géolocalisées où les spectateurs découvrent sur un territoire des œuvres plastiques et des interventions musicales dans des lieux inattendus. Il est également régisseur général pour plusieurs ensembles (Ensemble Aleph, Nomos) et régisseur vidéo pour des œuvres muséales à Lyon (Musée d’Art Contemporain, Musée des Beaux-Arts, Biennale d’Art Contemporain).

louisclement.fr
louisaadn@gmail.com
 

Delphine Descombin

Delphine Descombin est conteuse et trapéziste : Elle grandit en Saône-et-Loire au milieu des prés et des chênes immenses. À l’écoute des mutations du monde, elle privilégie les histoires ou- vertes, en écho à ce qui nous anime à un moment clé. Bousculant nos certitudes en explorant l’intime et la fragilité, ses contes interrogent notre manière d’être avec le vivant. Raconter, lui permet de proposer différents regards sur le monde. Autodidacte passionnée des arts vivants, elle alimente son travail tout au long de son parcours par ses rencontres, elle se forme à raconter avec des artistes dont elle aime le travail : Pépito Matéo, Myriam Pellicane, Christian Massas, Ludor Citrik, Marie-France Marbach. En 2017, elle créée la Compagnie Grim. On a pu la voir jouer sous une yourte en feutre, haute de 5m, espace insolite de rencontre qu’elle a inventé et fabriqué pour suspendre son trapèze, et proposer ses spectacles. Conteuse solo ou accompagnée de musicien, de circassien, elle raconte pour tous les publics. En 2017, elle créée la Compagnie Grim. On a pu la voir jouer sous une yourte en feutre, haute de 5m, espace insolite de rencontre qu’elle a inventé et fabriqué pour suspendre son trapèze, et proposer ses spectacles. Conteuse solo ou accompagnée de musicien, de circassien, elle raconte pour tous les publics.

delphinedescombin@yahoo.fr
 

Jean-Charles François

Percussionniste, compositeur, improvisateur, membre de PaaLabRes. Il a été dans les années 1960 musicien indépendant à Paris, puis de 1972 à 1990, professeur à l’Université de Californie San Diego. En 1990 il revient en France pour créer le Cefedem AuRA à Lyon. Il a joué de nombreuses années avec le groupe d’improvisation KIVA, l’Ensemble Aleph, puis plus récemment le trio d’improvisation PFL Traject. Depuis 2017 il participe à de nombreuses rencontres d’improvisation dans le cadre du CEPI (créé par le contrebassiste Barre Phillips).

paalabres.org
jeancharles.francois@orange.fr
 

Olivier François

Percussionniste, initié aux percussions d’Afrique de l’Ouest avec Louis César Ewandé, il participe au projet « Percussions Ensemble » de Louis César Ewandé. Premières rencontres en 1986 avec Mamady Kéïta (Djembé Fola) et en 1989 avec Famoudou Konaté. Accompagne les chorégraphes Jams Sylla, Alphonse Soumah, Norma Claire, Georges Momboye lors de nombreux stages en France et à l’étranger. Depuis 1990 nombreux voyages en Afrique avec Souleyman Koly et les ballets Kotéba. En 2000 il s’installe en Guinée où il travaille avec bon nombre de musiciens et danseurs et participe à la création du projet « Percussions de Kouroussa ». Il vit actuellement en région parisienne.

olivier_fr@orange.fr
 

Lionel Garcin

« La matière sonore, c’est un peu sa matière première, sa glaise, son bloc de marbre… Son instrument, c’est le saxophone. Un instrument à vent, soi¬ disant. Mais dont il sait exploiter toutes les facettes sonores. Certaines, parfois même assez inattendues… Le saxophone l’emmène le plus souvent sur le versant jazz de la musique ; les sons qu’il tire de ses instruments et ses rythmiques si particulières le situeraient plutôt du côté des recherches acoustiques chères à la musique contemporaine. » (J¬M Lecarpentier) Il joue depuis une quinzaine d’années avec Barre Phillips du trio (avec Émilie Lesbros) au grand ensemble (EMIR et EMIR danse). On peut aussi le retrouver actuellement dans les groupes NOP avec Frantz Loriot, Le Concert Perché avec Laurent Charles, Two Level Lunch avec Emmanuel Cremer, Domininic Lash et Alex Ward, et bientôt dans The bridge #12 avec Christian Pruvost, David Boykin, Nicole Mitchell et Christophe Rocher.

Lionel Garcin
lionelgarcin@no-log.org
 

Jean Geoffroy

Jean Geoffroy a tracé sa propre voie dans le monde des percussions. Timbalier solo de l’EnsembleOrchestral de Paris de 1985 à 2000, membre de la Fondation Menuhin, Jean Geoffroy est un artiste infatigable qui a participé en tant que soliste à plus de 35 CD et DVD. Dédicataire de très nombreuses pièces, il joue dans les plus prestigieux festivals de musique du monde, et donne des master classes et des conférences dans le monde entier depuis plus de 30 ans. Passionné par l’enseignement, professeur aux CNSMD de Lyon et Paris, depuis 2019 il est directeur du département de création au CNSMD de Lyon : l’Espace Transversal de Création. De 1995 à 2004, il travaille au département pédagogique de l’Irma, dont il est aussi membre du comité de lecture. Directeur artistique du Centre Eklekto à Genève de 2006 à 2013, directeur artistique des Percussions de Strasbourg de 2015à 2017. Jean Geoffroy est chef invité de l’Ensemble Mésostics. En 2017, avec Christophe Lebreton, ils co-réalisent en collaboration avec le Grame (centre national de création musicale) le Light Wall System, interface lumineuse de captation du geste. En 2019, cette collaboration s’est concrétisée avec la Création de LiSiLoG association dédiée à l’innovation artistique et à la transmission.

lisilog.com
geoffroyjean@gmail.com
 

Yovan Girard

Après des études de violon classique, Yovan Girard étudie le jazz au CRR de Paris et obtient son Diplôme en 2010. Il est Invité du trio Didier Lockwood et se produit aux côtés de la chanteuse Emel Mathlouti et du chanteur Bachard Mar Khalifé. En 2015, il intègre le Mco collectiv de Franck Tortiller. Depuis 2017 il est chanteur du groupe d’Ethio-jazz Kunta. Son intérêt pour différentes esthétiques et son attrait pour l’improvisation lui permettent des expériences diverses en tant que violoniste, compositeur mais également rappeur. Dans la musique du “Conte d’un futur Commun” qu’il a composée, ses boucles sonores pré-enregistrées sont modifiées en temps-réel, et augmentées par ses improvisations.

yovang@hotmail.fr
 

Karine Hahn

Karine Hahn est une harpiste, sociologue, responsable du département de pédagogie, formation à l’enseignement spécialisé de la musique au CNSMD de Lyon. En octobre 2023, elle a soutenu une thèse de doctorat en sociologie à l’École des Hautes Études en Science Sociale, portant sur « Les pratiques (ré)sonnantes du territoire de Dieulefit, Drôme, une autre manière de faire la musique : implications, engagements et théorisation par la fabrication ordinaire de musiques ». En tant que musicienne, Karine Hahn est impliquée dans différents collectifs (PaaLabRes, Inouï production, VMC – Giacomo Spica) s’attachant à relier pratique musicale et réflexivité, création et implication d’acteurs et d’actrices variées lors de résidences de création.

oicrm.org
karine.hahn@cnsmd-lyon.fr
 

Maxime Hurdequint

Après avoir complété sa formation par différentes pratiques au Danemark, Mexique puis Japon, Maxime Hurdequint a exercé comme architecte à Paris. En 2018 il a fondé l’agence MURA à Lyon. Parce que « les bâtiments prennent trop de temps pour être achevés », il est aussi illustrateur : « J’aime faire des dessins parce qu’il est beaucoup plus rapide d’en finir un ! »
« Le voyageur est une source continuelle de perplexités. Sa place est partout et nulle part. Il vit d’instants volés, de reflets, de menus présents, d’aubaines et de miettes. Voici ces miettes… » (Nicolas Bouvier, Chroniques japonaises) Ses dessins sont des instants gravés de ses moments passés à pied, en scooter, en barque, dans le bus, à regarder et à décrypter les paysages qu’il a observé tout au long de ses voyages.

artsper.com
maxime.hurdequint@gmail.com
 

Famoudou Konaté

Famoudou Konaté est le grand représentant de la tradition musicale Malinké de la Guinée. Pendant 25 ans il a été le premier soliste de djembé des Ballets Africains de la République de Guinée. Il est ensuite devenu musicien et enseignant indépendant et a fait découvrir sa musique, lors de concerts et d’ateliers, dans le monde entier.

editions-harmattan.fr
 

Djely Madi Kouyaté

Djely Madi Kouyaté est un musicien balafonniste guitariste, vivant à Paris, issu d’une famille de griots à Kamponi région de Boké en Guinée. Il intègre le Ballet Kotéba de Souleyman Koly, à Abidjan en Côte d’Ivoire, avec lequel il fait de nombreuses tournées en Afrique de l’Ouest et en Europe. En 1988 il s’installe à Paris où il travaille avec les plus grands musiciens Africains tel que Mory Kanté, Salif Keïta, Mamadi Keïta, avec les compagnies de danse Norma Claire, Georges Momboye et les ballets Kodia, Nimba, Kakendé. Il fut parmi les tout premiers à enseigner le balafon à Paris.

 

Sébastien Leborgne

Sébastien Leborgne est plus connu sous le nom de Lucien 16S, artiste rap, slam, human beat-box et compositeur en MAO. Fait ses débuts en 1992 avec le groupe de rap « LANPRYNT » puis rejoindra le groupe I.P.M (Impact Par les Mots) en 1997. Il est habitué aux collaborations hors de son champ artistique, il apparaît sur différents projets aux diverses influences, Néo Jazz, sonorités Blues et Rock Progressif, etc. Sa rencontre avec Giacomo Spica Capobianco, début des années 2000 va lui permettre de comprendre l’importance de la formation et de la transmission des musiques urbaines. Il est diplômé d’Etat en musiques actuelles amplifiées (Cefedem AuRA). Il intervient sur les ateliers initiés par l’association CRA.P à partir de 2008 et accepte l’invitation de Giacomo Spica Capobianco d’intégrer l’Orchestre National Urbain, en 2016, date de sa création.

crap-lyon.fr
 

Lukas Ligeti

Compositeur et improvisateur autrichien-américain, Lukas Ligeti combine dans sa musique des influences d’une grande variété de langages musicaux, notamment ceux de l’avant-garde européenne, des traditions africaines, du jazz et de l’esprit de la scène musicale expérimentale new-yorkaise. Ses expériences créatives ont conduit à des innovations dans l’interaction d’ensemble et des structures polymétriques et polytempo. Beaucoup de ses œuvres sont enracinées dans son étude intensive des musique africaines. Recherché comme percussionniste dans les domaines du jazz et de l’improvisation libre, Lukas Ligeti travaille depuis longtemps avec l’électronique live et est également l’initiateur de nombreux projets musicaux interculturels. Depuis 1994 il a travaillé régulièrement dans diverses régions d’Afrique, ce qui a conduit à une forme particulière d’approche de la collaboration transculturelle, la collaboration interculturelle expérimentale. Avec des collègues d’Afrique de l’Ouest, il a fondé les ensembles Beta Foly (Côte d’Ivoire, 1994-99) et Burkina Electric (Burkina Faso, depuis 2004) et a également travaillé en Côte d’Ivoire, Égypte, au Ghana, au Kenya, au Lesotho, au Mozambique, en Ouganda et au Zimbabwe, entre autres. Il est actuellement professeur de composition au Conservatoire royal de Bruxelles.

Lukas Ligeti
Conservatoire royal de Bruxelles
qwoqwita@gmail.com
 

Oguri

Oguri, chorégraphe né au Japon. Son inspiration pour la danse est venue de sa rencontre avec Hijikata Tatsumi, fondateur du Butoh. En 1985 il a étudié et dansé avec Min Tanaka et participe à la création de la ferme du Body Weather. En tant que danseur, le lien entre le corps humain et la nature est pour lui fondamental. En 1991 il s’est installé à Los Angeles et a fondé avec Roxanne Steinberg le Body Weather Laboratory. Pendant plus de trente ans, Oguri a été enseignant, créateur et producteur de danse et d’œuvres multimédia, en incorporant ses propres installations constituées par de grandes sculptures scéniques et des éclairages dramatiques, souvent en clair-obscur, dans des théâtres et des environnements spécifiques à travers le monde entier. Il a collaboré avec des musiciens, des sculpteurs, des peintres et des poètes dans des projets mêlant la littérature, l’imagerie de la vie quotidienne et des matériaux simples pour transformer l’espace et le temps avec la danse. En 2011, Oguri a fondé le collectif ARCANE avec Morleigh Steinberg.

bodyweather.org
bodyweather@gmail.com
 

Emmanuelle Pépin

Emmanuelle Pépin, danseuse, chorégraphe et pédagogue. Un long chemin en tant qu’interprète auprès de compagnies de danse contemporaine et africaine l’a guidé jusqu’à la composition instantanée et l’art de la performance avec des artistes improvisateurs (en particulier Barre Phillips) et des plasticiens. Artiste associée de l’espace de développement artistique et pédagogique 7Pépinière avec Pierre Vion, orienté spécifiquement sur la composition instantanée, la performance, les sens et le phénomène de perception, en collaboration avec des philosophes, photographe, plasticiens, architectes, écrivains, sophrologues et musiciens. Emmanuelle Pépin intègre les scènes de l’art contemporain, en France et dans beaucoup de pays du monde et tisse un lien très étroit entre la place de l’homme et l’environnement, particulièrement la nature mais aussi des sites classés, des jardins remarquables, des musées et galeries, des ruines, des étendues. Danse, musique, poésie, installations se croisent ici, avec cette grande liberté qu’est l’art de l’improvisation. Emmanuelle Pépin, née en Janvier 1968 en Bretagne, vit dans le sud de la France. Elle reste nomade dans l’âme et le monde est son territoire de jeu. Elle place l’humain au centre de sa démarche artistique et pédagogique. Elle croit profondément en la beauté que peut porter chaque personne, et comment le langage du corps peut dévoiler l’être.

7Pépinière
emmanuellepepin@hotmail.fr
 

Christine Quoiraud

Christine Quoiraud a étudié la danse contemporaine, l’histoire de l’art, la philosophie et les arts visuels. A partir de 1981, elle étudie et pratique le Body Weather Laboratory avec Min Tanaka. En 1985, elle devient membre de sa compagnie, Maï-Juku Dance Co, les danseurs fermiers, à la « Hakushu Body Weather Farm », au Japon. En 1990, elle revient en France pour y développer sa pratique et son enseignement autour du travail sur la météorologie du corps ou « Body Weather Laboratory ». Elle développe son propre travail de création et met en place les projets Marche et Danse grâce à la bourse Villa Médicis hors les murs (1999). Différents projets de marches longue distance prolongent son travail d’investigation sur la relation Corps/Paysage et sur les questions de l’improvisation, du rôle de l’art et de la position de l’artiste. Marches en solo ou en groupes (Yougoslavie, Californie, Espagne, Australie, Grande Bretagne, Monténégro, Maroc, Mexique, France, etc.). Elle se considère performer improvisatrice en lien fort avec l’environnement. Elle a collaboré avec de nombreux musiciens, artistes visuels, poètes et avec des scientifiques éthologues, botanistes. Aujourd’hui, elle contribue à l’histoire de la danse. Elle se consacre à l’écriture et à l’archivage de ses traces pour le Centre National de la Danse de Pantin et elle présente son travail de chercheuse auprès de divers publics (Uqam, Books on the Move, CND, festivals rando danse etc).

Médiathèque du Centre National de la Danse

Voir l’article: Se loger dans le « etc. » du XXe siècle. “Donner la palabre”. Entretiens sur l’improvisation empruntant les voies du Body Weather. Centre National de la Danse

christinequoiraud@outlook.fr
 

Leonie Sens

Leonie Sens est une designer-styliste et artiste visuelle basée à Hambourg, en Allemagne. Elle a travaillé comme scénographe avant d’étudier le design.
Son travail porte sur différentes disciplines des arts plastiques.
Du design textile (elle a fondé sa propre marque, le.sens, en 2008) à l’illustration et à la peinture numérique, en passant par la photographie.
Dans son propre langage stylistique, elle évoque la nature d’un point de vue qui n’est pas anthropocentrique.

le-sens
info@le-sens.de
 

Nicolas Sidoroff

Nicolas Sidoroff, musicien-militant, membre de PaaLabRes, formateur au Cefedem Auvergne Rhône-Alpes. Il va bientôt soutenir sa thèse de doctorat dans le département des Sciences de l’Éducation de l’Université Paris VIII sous le titre provisoire de « Explorer des lisières d’activités. Vers une microsociologie des pratiques (musicales) ». Entre autres, webm@ster du site…

Revue Agencements
Cefedem AuRA
nicolas.sidoroff@ouvaton.org
 

Giacomo Spica Capobianco

Giacomo Spica Capobianco est auteur compositeur, artiste chanteur, slameur, tchatcheur, improvisateur, musicien, facteur d’instruments urbains, pédagogue, et autodidacte. Fondateur de la Compagnie GSC et de l’Orchestre National Urbain (2015). Après 16 ans passé à l’usine, en tant qu’ouvrier en métallurgie, et baigné dans un univers familial de musiciens, issus du sud de l’Italie, à Isola del Liri (région entre Rome et Naples), il décide de se consacrer pleinement à la musique. Parallèlement, il dirige l’association CRA.P (Carrefour des rencontres artistiques pluriculturelles), centre d’art spécialisé en musiques urbaines et électroniques. Il a une forte expérience dans les rencontres entre musiques classiques, jazz, musiques traditionnelles et musiques actuelles amplifiées. Il a une discographie très fournie et participe à de nombreuses résidences et concerts avec l’Orchestre National Urbain. Il joue souvent en solo ou avec différents partenaires (Camel Zekri, Karine Hahn, Gilles Laval, etc.) en Europe et Afrique du Nord.

CRA.P
spicag@netcourrier.com